SYNAPSE : Voyage aux confins de la singularité humaine

Si le nom de Synapse ne vous dit absolument rien, pas de panique dans votre cerveau ! Il est encore temps de rattraper le temps perdu. Ce jeune combo hexagonal vient tout juste de débuter et n’avait à son actif qu’un EP, Impulse, sorti en 2019 et dorénavant un premier album Singularities, une petite perle de metal progressif alliant les refrains mélodiques et passages instrumentaux intenses, le tout teinté d’une bonne influence jazz qui vous transporte dans un nouveau monde. Ce fut d’ailleurs l’une des belles surprises de la fin d »année 2021. Alors retour sur ce groupe prometteur à l’occasion de la sortie de leur nouveau single, le tout frais « It’s only cries », extrait de Singularities. [Entretien avec Alex Sacleux (guitare), par Pascal Beaumont et  Laurent Machabanski – Photos : DR]

Le 14 10 2021 vous avez donné un concert à Paris au Truskel, quel souvenir en gardes-tu ?
Ce n’était pas notre premier concert, on a eu l’énorme chance de faire la première partie de Bukovsky le 3 septembre au Covent Garden et c’était très cool de jouer sur une vraie scène. Pour Paris c’était un peu roots mais l’ambiance était mortelle, le public était très réceptif et on a pu jouer la quasi-totalité des morceaux de l’album. Ils ont été très bien reçus, il y avait même des gens qui chantaient les refrains, on était très content.

Quels ont été tes sensations de revenir sur scène après de longs mois sans pouvoir donner de concerts ?
C’était une libération. On a eu la chance de faire deux live en streaming, sans public, c’était une expérience assez sympa mais le fait de se retrouver avec le public, de jouer devant des gens qui nous connaissent ou pas, c’était trop cool. Et puis les concerts c’est toujours moyen d’avoir un nouveau public, de ramener de nouveaux fans.

Je suppose qu’il y a une préparation particulière lorsque l’on ne joue devant personne cela doit être très différent d’un show classique !
Ce n’est pas pareil dans le sens ou lorsque tu fais un Live stream tu as plusieurs caméras et des lumières, c’est assez produit. Mais on joue le même show qu’en concert. C’est certain que d’avoir un peu de prod derrière avec plusieurs angles ça nous enlève un peu de poids, on peut plus se concentrer sur la musique.

Votre histoire à débuter en 2016. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
À l’origine de la formation il y avait Carlos Bardonnet le batteur et moi, on voulait faire un groupe de reprise vu que l’on avait en commun l’école de jazz. On est tous diplômé de cet établissement, c’est là où on s’est rencontré. On voulait faire des covers et avec le temps on a commencé à composer des morceaux. Carlos, Sacha Le Roy et moi on a écrit le premier EP et Thomas nous a rejoint au chant. Depuis on a gagné en mieux. Pour le premier EP on avait un chanteur mais il nous a quitté juste avant le process d’enregistrement. Thomas est arrivé et très vite il a pris ses repères ce qui fait qu’il a enregistré les parties vocales de cet EP.

J’imagine que la façon de travailler pour ce premier opus a été très différente de celle de l’EP !
Oui, totalement. Lorsque Thomas est arrivé on était parti sur une optique de Power Trio et on a réenregistré en live sur bandes magnétiques. Là pour celui-là on voulait un truc hyper moderne et on a pris une autre approche. C’est marrant parce qu’il y a quelques titres qui ont été écrits avant le premier EP, et qu’on avait écarté, on les a revisités, réarrangé, on les a mis au gout du jour. On a écrit le reste de l’opus pendant le confinement. Chacun a ramené des morceaux, une idée principale et ensuite on a mis tout ça ensemble mais chacun a amené sa patte. Lors du confinement on a composé à distance et dès que l’on a eu l’occasion de se rejoindre, on a mis tout ça au clair. On a composé 8 chansons et Thomas a ramené le 9ème morceau qu’il a réarrangé avec Sasha.

Vous avez travaillé avec Pierre Daniel de Kadinja au studio Axone qu’est-ce a motivé votre choix ?
C’était quelqu’un qui nous intéressait. On voulait une approche plutôt moderne, vu ce qu’il a fait avec Kadinja et ses productions, on trouvait que c’était vraiment le gars qu’il nous fallait. Je pense que c’était plutôt une bonne idée. Rires. On ne se connaissait pas avant, on lui a fait écouter les titres et il a été chaud pour nous accueillir dans son studio et de produire l’opus.

C’est la première fois que vous enregistrez un album entier je suppose qu’il vous a apporté son expérience et sa vision musicale !
L’opus est à 90 % celui que l’on avait écrit mais il a ramené les 10 % en plus en termes d’embellissement ou de mini réarrangements sur certaines parties ce qui sublime le tout. Et puis il a apporté sa façon de mixer, il a une approche assez particulière autour du son et du mixage, c’est présent sur tous les titres.

Recherchiez-vous un certain son ?
Tout à fait. On avait vraiment des idées très précises en termes de son. Avec Pierre on a fait un état des lieux de ce que lui aime faire et sait faire et de ce que nous on voulait et c’est comme ça que l’on a eu le son de l’album. On a passé une quinzaine de jours d’enregistrement étalé sur trois mois. Au début 5 jours pour les batteries puis quelques jours pour la basse, la guitare et les voix. Ensuite on est revenu assez régulièrement pour finir la basse, la guitare et les voix et justement faire le mixe et les arrangements dans la foulée.

Quels sont les défis auxquels tu as été confronté lors du travail en studio ?
C’était assez drôle parce que pour le premier enregistrement, personnellement j’étais un peu dans la retenue, je ne voulais pas enregistrer trop de guitares, je voulais rester fidèle à cet esprit de Power trio. Pour cet opus le défi c’était que Pierre Daniel nous à donner carte blanche ça m’a rassuré qu’il me dise de tout essayer venant de la part d’un grand guitariste. Il fallait trouver toutes ces couches de guitares supplémentaires qui allaient ramener ce style moderne à l’album. Il y a un côté très progressif et jazz

Justement, il y a un côté très progressif mais aussi jazz dans votre musique qui fait la différence !
Oui, cela vient assez naturellement par rapport à notre influence jazz. Mais ce n’est pas une commande, je n’ai pas une liste ou je me dis il faut que ça sonne jazz. Les grilles d’accords et tous les accompagnements me donnent un peu cette opportunité de tester des phrasés un peu jazz et de sortir des trucs qui ne sont pas cliché mais un peu moins recherché.

On voit apparaitre dans un des clips la pochette de And Justice for All de Metallica !
Oui c’est une grosse influence, c’est un peu par défaut assumé dans notre culture musicale. En même temps on a des influences tellement variées, tous les combos qu’on écoute ont été eux même influencés par Metallica.

« Human Naïveté » est le seul titre qui a été enregistré par Matthieu Clerjaud au Captain fox studio à bois colombes ?
Ce morceau est assez différent de tout le reste de l’opus. On sentait qu’on avait besoin de l’enregistrer là-bas surtout parce qu’on voulait un truc assez organique avec un vrai quintet de cordes. On a pris ce studio pas loin de chez nous, on a enregistré sur deux journées. Ça nous a permis de nous concentrer sur le titre de A à Z et d’arriver un jeudi matin en ayant rien du tout et repartir avec le truc dans la boite. Pour l’Axome studio, on faisait tout, les batteries, les basses puis la guitare et les voix, c’est pour cela que ça nous a pris trois mois. Là on voulait un truc assez rapide d’où le changement de studio.

Qu’est-ce qui a motivé le choix de ces trois morceaux « 3000 » ; « Rage » ; « Brand New Sky » comme premiers singles ?
C’est assez simple on a choisi les morceaux les plus courts car on n’était pas chaud de clipper des morceaux de six minutes même si on les adore. On s’est dit qu’au niveau visibilité on aurait moins de chance de captiver le public avec des vidéos de six minutes et aussi financièrement on s’est dit que c’était plus judicieux de faire trois clips de quatre minutes que deux de six minutes. Mais aussi parce que « Rage » c’était vraiment le morceau efficace qui va droit au but avec un refrain assez catchy. « 3000 » c’est la balade. On aime bien montrer à quel point on est polyvalent. Et « Brand New Sky », juste avant la sortie de l’album parce que c’est le morceau propre progressif. On a tenté un mélange de prog et de salsa. On voulait vraiment les mettre en avant.

Sur la balade « 3000 », on ressent là aussi cette très grosse influence Metallica...
Oui, ça c’est le morceau composé par Thomas. Dès le début c’était clair que cela allait être une power ballade qui allait exploser à la fin. En effet il y a une bonne ambiance Metallica dans celui-là.

Au niveau des textes, comment vous répartissez vous l’écriture ?
Oui, c’est à moitié Thomas et à moitié moi. En général on écrit l’instru et après selon l’ambiance du morceau on se met d’accord par rapport à un thème. Et après on écrit tout ce qui nous passe par la tête. (rires)

Les trois singles « 3000 », « Rage », « Brand New Sky » ont donc fait l’objet d’un clip. Quel(s) thème(s) y abordez à travers « Rage » ?
C’est marrant dans celui-là c’est le seul où on a tous les quatre écrit les paroles. On a tous collaboré sur ce titre et c’était lors du premier confinement où on sentait vraiment qu’on ne se sentait pas bien par rapport à l’annulation de notre tournée. La tournée du 1er EP. On sentait que partout dans le monde ça commençait à péter de partout. Du coup on s’est dit qu’on allait écrire un morceau de quelqu’un qui sent cette rage mais qui en même temps veut un changement et faire avancer les choses.

Et pour les deux autres titres « 3000 » et « Brand New Sky » quels sont les idées développées à travers les textes ?
« 3000 » est surtout une espèce d’anticipation, une question sur les relations humaines dans le futur. 0n s’est dit dans l’an 3000 comment les gens vont inter agir et ça parle de ça. C’est que dans l’an 3000 peut être que les gens n’auront plus besoin de voir les couchers de soleil parce qu’ils seront devant leur ordi et ils n’auront même plus besoin de sortir de chez eux et que cela n’aura plus aucune valeur. C’était un peu ça l’approche d’où le pitch scénarisé de ces deux ados qui vivent une histoire d’amour dans leur quotidien et dans le futur.

Le clip rappelle étrangement la situation compliquée que nous vivons depuis mars 2020 !
Oui c’est voulu. On ne voulait pas partir sur un truc de science-fiction. On voulait faire un peu à la Black Mirror où tu sais que c’est dans le futur mais c’est un futur proche.  C’est un peu le concept de l’entrée au quotidien surtout après un confinement et après se projeter dans le futur vu qu’ils ont quand même des technologies qui nous feraient avancer par rapport à ce que l’on a aujourd’hui. Le titre Brand New Sky pour celui-là le thème abordé est le changement climatique, non abordé d’une façon assez clichée. En gros j’ai vu un documentaire où il y avait des scientifiques qui voulaient recréer des nuages artificiels pour pousser des précipitations dans le désert. Bref tout un truc hyper compliqué et je me suis dit que c’est quand même assez drôle que l’humain préfère créer des nuages artificiellement avec des procédés hyper compliqués plutôt que de préserver ce qu’il y a déjà. Cela parle de cette métaphore, d’avoir un nouveau ciel et d’être proche d’une catastrophe de ne pas vraiment le voir venir et de ne pas faire quoi que ce soit pour l’empêcher.

Est-ce qu’il y a des morceaux, des textes qui te ressemble plus que d’autres ?
Oui, complètement. Pour ma part c’est « Roam » et « It’s Only Cries ». Des morceaux centrés et très personnel dans le sens où cela parle de problématique que l’on peut tous avoir dans notre vie. « Roam » notamment c’est l’addiction à la drogue comme à l’amour plein de choses différentes. Et sur « It’s Only Cries » c’était plutôt le déni et l’angoisse notamment par rapport à ce que plein de gens ont pu vivre pendant le confinement. On peut se poser la question comment les gens qui arrivent à gérer une pandémie mondiale à l’échelle personnelle. Je pense que beaucoup ont eu recours au déni et à l’angoisse. Le déni pour survivre à cette angoisse. Ce sont toujours des thèmes qui me touchent parce qu’en tant qu’humain il y a toujours des thèmes qui nous touchent.

Finalement c’est un album qui est inspiré par tout ce qui nous est arrivé et qui s’intéresse aussi à l’humain face à des situations difficiles !
Oui, c’est une période où on a eu le temps de réfléchir. (rires). Au présent et au futur et où on en est et où l’on va. Effectivement c’est une grosse influence sur plein de texte et la façon dont ça été écrit.

Singularities c’est ce qui vous détermine, quel est idée derrière ce titre et cette pochette ou l’on voit des grattes ciels ressemblant à des monolithes ?
Des monolithes. Pour tout te dire on a écrit tout l’album et après coup on a essayé de trouver un nom. On s’est aperçu que sur les textes on trouvait toujours ce rapport de l’individu par rapport à la société et l’influence de celle-ci sur lui et ça nous ramenait à la singularité du pluriel et la pluralité du singulier. Et Singularities c’est le pluriel de singulier donc ça colle bien d’où le nom. Après la pochette c’est vraiment le travail du graphiste Gustavo Sazes. On lui a donné tous les morceaux, toutes les paroles et il a imaginé cette superbe pochette à partir de ce concept-là.

Le groupe s’appelle Synapse, d’où vient ce nom un peu étrange ?
C’était un compromis. On n’avait pas trouvé de nom pour le groupe et le seul nom où on a pu se mettre d’accord c’était Synapse. Au fil du temps après chaque concert y a des gens qui viennent nous voir pour nous dire que ça leur fait penser à Tool. Par exemple je n’ai jamais écouté Tool de ma vie et j’ai trouvé ça hyper marrant que les gens y retrouvent cette musique qui leur plaît dans ma musique et j’ai trouvé que cette connexion était assez récurrente après les concerts. J’ai trouvé ça cohérent avec les shows et la musique.

Tu es donc un fan de Metallica. Mais sinon, est-ce qu’il y a un autre album en particulier qui a été un déclic pour toi musicalement ?
Oui il y a un album de Blink-182 qui s’appelle Take off your Pants and Jackets. C’est du punk rock mais c’est vraiment l’album qui m’a donné envie de jouer de la guitare. J’ai eu ma période punk rock et juste après je suis rentré dedans avec Metallica jusqu’à aujourd’hui, et après ça m’a emmené vers le Prog. Après le jazz c’est l’école que j’ai choisie. De base je suis parti sur du Blink 182.

Qu’est ce qui t’a poussé à aller apprendre la musique dans une école de jazz ?
C’est marrant, nous quatre on s’est rencontré là. On a tous fait le choix de choisir cette école chacun de son côté parce qu’en fait on était tous d’accord dans la richesse du style et une fois qu’on allait faire du jazz et être en contact avec ce style si riche notamment d’écriture, d’harmonie etc , ça allait nous donner plein de perspectives sur plein d’autres styles. Il s’avère que cette école à une éthique de travail assez particulière. Finalement c’est cette éthique et cette influence du jazz qui nous permet d’écrire aussi vite et de porter plein de couleurs différentes dans notre musique.

Vous avez donné de nombreux concerts depuis 2016 avec Synapse. Est ce qu’il y a des moments sur scène qui vous ont marqués ?
Il y en a plein. Je pense que chaque concert a un impact assez différent. En tous cas je garde un très bon souvenir de notre premier live stream pendant le confinement qu’on a fait à la MJC de bobby la pointe car c’était la première fois qu’on le faisait et qu’il y avait des gens qui nous écoutaient en Amérique latine aux USA, en Europe. Avoir cette visibilité de savoir que le concert était un peu partout dans le monde c’est très spécial et trop cool d’avoir le retour des gens en live. Je sentais que les gens se lâchaient plus en étant derrière leur ordi que quand ils sont devant nous en concert.

Tu veux dire que la réaction n’est pas la même ?
Je pense qu’ils avaient plus de faciliter d’exprimer s’ils aimaient ou pas. On a eu des commentaires vraiment trop cool en concert, on peut en avoir mais les gens vont être un poil visible et ne vont pas venir vers nous.

Comment vous sentez vous maintenant que l’album est sorti ?
D’un côté c’est comme si on venait d’accoucher un bébé. (rires) Vu que ça a pris neuf mois et on est super content car on a que des retours positifs. Tout le monde a l’air d’adorer l’album. Chaque fois comme je te le disais il y a toujours une connexion différente. Il y a des gens qui ont aimé un morceau et d’autres un autre. Mais tout le monde est d’accord pour dire qu’ils ont aimé l’album. On est très content. On a eu des retours d’Allemagne, du Mexique, du Brésil. Ce sont ces gens qui nous encouragent de jouer dans d’autres pays. C’est plutôt très encourageant. Très content qu’ils soient là et d’être bien reçus.

Quel est l’objectif depuis que l’album est sorti vous écrivez de nouveaux morceaux où vous préférer vous concentrez sur la scène ?
On va faire les deux. (rires) On a dix dates de concerts en 2022 et on souhaite défendre l’album le plus possible vu que sur l’EP on a été coupé dans notre élan. Pour l’album on veut jouer beaucoup et justement le jouer le plus possible et en même temps on prépare un EP de reprises réarrangées à la sauce Synapse. On a un processus d’enregistrement pour le début de l’année prochaine et en même temps faire des concerts pour promouvoir l’album.

Dernièrement vous avez fait des reprises un peu surprenantes vous allez sortir un album de covers ! (rires)
Alors non, c’est faux. (rires) C’est ça qui est assez drôle. Dans le confinement on a fait une reprise du générique de Friends. Tout le monde a adoré. Un réel exercice. On a lancé un crowdfunding pour financer l’album ; et on a mis un palier à cinq cents euros. On s’est dit que personne n’allait le prendre. Une contrepartie de ce palier était de choisir une reprise de Synapse. Palier victime de son succès, on a eu trois commandes. Il faut donc reprendre trois reprises spécifiques vu que c’était très éclectique. On s’est dit qu’on allait faire un EP et capitaliser sur des trucs où on ne s’y attend pas du tout. Il y a le générique de Friends, le concept de noël de Mariah Carey, tu as un morceau de mariachi, un morceau d’Alain Souchon, un générique de jeu vidéo. Ça part un peu partout. Ce qui unifie le tout c’est notre style.

Effectivement reprendre du Souchon de manière progressif c’est un vrai challenge. Vous avez décidé seul ou bien on vous l’a imposé ?
Pour faire simple c’est nous qui avons choisi, pour d’autres on nous l’a imposé ce qui a rendu l’affaire plus drôle en fait. Le défi est plus cool car quand on a le choix on s’éparpille un peu. Là c’est vraiment une commande. Tu me fais une chanson d’Alain Souchon par exemple et ce défi nous a boostés pour se lancer.

Est-ce qu’il y a quelque chose d’important que tu as envie de rajouter par rapport au groupe ou à l’album ?
Surtout dire que dans cet album tout le monde va retrouver un truc qu’il va bien aimer. C’est assez éclectique et large et que Synapse va être une découverte épique, enrichissante et ce serait dommage de passer à côté.

Alors c’est important d’écouter cet album et surtout de l’acheter
Surtout l’acheter ! Tu peux surligner et le mettre en gras. (rires)


Publicité

Publicité